Ô enfance extraordinaire, à laquelle les astres sont soumis. Quelle grandeur ! quelle gloire immense dans celui devant les langes duquel les anges se prosternent, les astres assistent, les rois tremblent et les partisans de la sagesse se mettent à genoux !

Ô bienheureuse chaumière ! Ô trône de Dieu, le second après le ciel, où ce n'est pas une lumière qui éclaire, mais une étoile ! Ô céleste palais dans lequel habite non pas un roi couvert de pierreries, mais un Dieu qui a pris corps, qui a pour couche délicate une dure crèche, pour plafond doré un toit de chaume tout noir, mais décoré par l'obéissance d'une étoile !

Je suis saisi quand je vois les lampes et que je regarde les cieux ; je suis enflammé, quand je vois dans une crèche un mendiant plus éclatant encore que les astres.

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