Lorsqu'une famille ou une communauté juive se réunit pour la veillée de prière qui ouvre le Shabbat, le vendredi soir, le père ou le président de communauté commence par bénir la lampe allumée par la maîtresse de maison, en remerciant et bénissant l’Éternel qui créa la lumière. Les premiers chrétiens donnèrent un sens nouveau à cet usage en rendant grâce au Christ, lumière du monde. Par la suite le lucernaire n'est demeuré en usage dans l’Église d'Occident qu'au seuil de la nuit de Pâques.

Aujourd'hui, au début de la veillée pascale, un grand feu est allumé. Il rappelle que Dieu est lumière et feu d'amour. Le nouveau cierge pascal qui symbolise le Christ ressuscité est allumé avec une flamme provenant de ce feu. Puis la lumière est transmise à chaque fidèle.

C'est ensuite le début de la procession de la lumière. Le diacre tient le cierge élevé et chante : Lumen Christi, "Lumière du Christ ". Le peuple lui répond : Deo Gratias, "Nous rendons grâce à Dieu".

La procession pénètre dans l'Église obscure. Cette marche de la lumière dans la nuit manifeste la sortie des ténèbres des hommes guidés par le Christ et se guidant les uns les autres. Elle rappelle la phrase de l’Évangile de Jean où Jésus annonce : "Moi je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie". (Jean 8, 12)

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