La Passion du Christ regroupe les événements suivants : l’arrestation, la conduite devant le sanhédrin, puis devant Pilate, la crucifixion et la mise en croix de Jésus.

Annoncée dans l'Ancien Testament, la Passion du Christ n'est pas une punition de Dieu le Père sur son Fils, mais la preuve de son amour pour les hommes. Jésus est mort sur la Croix, injustement condamné, pour donner un sens à nos souffrances, pour nous apprendre à aimer, pour nous débarrasser de nos petitesses. "La Croix nous sauve parce qu'elle nous convertit" (Bernard Sesboüé, sj).

Lors de la célébration du Vendredi saint, on lit le récit de la passion du Christ selon saint Jean (18,1-19,42). L’évangile de saint Jean rapporte de nombreuses paroles de Jésus que l’on ne trouve pas dans les autres évangiles :

- celles adressées à ceux qui viennent l’arrêter : « Qui cherchez-vous ? », « C’est moi, je le suis. », « Qui cherchez-vous ? », « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » (Jean 18,4-9).

- celles adressées au grand prêtre : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. » et « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jean 18,20-23).

- celles adressées à Pilate : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? », « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » et « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » (Jean 18,33-38), « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » (Jean 19,9-11).

- celles adressées à sa mère et au disciple bien aimé : « Femme, voici ton fils. » et « Voici ta mère. » (19,26-27).

- et d’autres paroles au moment de son décès : « J’ai soif. » et « Tout est accompli. » (19,28-30).

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