Le silence permet la contemplation et l'adoration de la Croix.
Le Jeudi saint s'était achevé dans le silence, le Vendredi saint s'ouvre en silence.

Le silence de la nuit de veille fait le lien entre les deux célébrations. L'entrée est marquée par un geste unique dans l'année: la prostration du président de l'assemblée. Ce geste peut être accompli par tous ceux qui l'entourent. Dans l'assemblée, ceux qui le peuvent pourront s'agenouiller à ce moment. Puis se suivent trois temps fort qui constituent l'ossature de cette célébration:

1) La liturgie de la Parole, avec la lecture notamment du long récit de la Passion selon saint Jean (18,1-19,42) mais aussi le début du 4e chant du Serviteur souffrant du livre d’Isaïe (52,13-53,12) et un passage de l’Épître aux Hébreux (4,14-16).
2) La présentation et la vénération de la croix, à la place de l’eucharistie qui n’est pas célébrée ce jour-là. La croix a été déposée à la porte de l’église. Le célébrant va la chercher puis remonte vers l’autel, en marquant une pause au milieu de l’église. Les fidèles s’agenouillent en silence pour quelques minutes d’adoration, puis vont se présenter en procession devant la croix, en l’embrassant ou avec une génuflexion. La Croix est adorée non comme un instrument de supplice, mais comme le signe de notre salut offert avec la Résurrection.
3) La communion, qui se fait avec des hosties consacrées au cours du Jeudi saint.

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