Jean-Marie Vianney naît en 1786 et grandit en pleine période de troubles révolutionnaires et de persécution religieuse. Il reçut sa première communion dans la clandestinité. Le jeune campagnard, qui n'avait jamais fréquenté l'école, voulait devenir prêtre mais son père était réticent. A vingt ans, il commença ses premières études, mais peu doué les responsables du séminaire de Lyon, décide de le renvoyer. Aidé par le curé d’Écully, non de loin de Lyon, il fut présenter à l'ordination sacerdotale. Après un premier ministère à Écully, il est nommé curé dans une petite paroisse de 230 habitants : Ars. Le village se situe à 40 km de Lyon. Il y resta jusqu'à sa mort. Sa bonté, la joie dont il rayonnait, ses longues heures de prière devant le Saint-Sacrement, impressionnaient ses paroissiens. Pour écouter, réconforter et apaiser chacun, il restait jusqu'à seize ou dix huit heures par jour au confessionnal. Pendant les dernières années de sa vie, jusqu'à 100.000 pèlerins vinrent chaque année pour entendre une parole de réconfort et de paix de la part du saint curé. Totalement donné à sa tâche pastorale, épuisé, il eut ce mot vers la fin de sa vie : « Qu'il fait bon de mourir quand on a vécu sur la croix ». Il meurt le 4 août 1859 à l'âge de 74 ans. En 2009, Benoit XVI le nomme patron de tous les prêtres du monde.

Saint Jean-Marie Vianney, le curé d’Ars.